Troisième ville du département, Tournefeuille se caractérise comme une ville essentiellement pavillonnaire organisée autour d’un centre villageois où se retrouve une activité commerciale et de services très importante. Sa population est très majoritairement jeune et familiale.  Son territoire (1812 hectares) est largement urbanisé mais bénéficie de nombreuses coupures vertes et d’espaces de loisirs.

Tournefeuille, la nature en ville 

Un effort continu d’intégration paysagère de la ville est mené avec une reconnaissance depuis 1993 par le classement national "3 fleurs" de notre cité au titre des villes fleuries.  La Ville de Tournefeuille compte de nombreux sites naturels pour combler les amateurs de balades, d’activités sportives en plein air et pour tous les amoureux de la nature.

La coulée verte qui serpente le long du Touch sur une distance de 4 km et qui relie Toulouse à Plaisance du Touch. Il existe de nombreux points d’entrée sur cette voie verte, dont les principaux sont : la passerelle du lotissement le Vieux Pigeonnier, la passerelle rue des Tilleuls, le Phare, le chemin de Bergon et l’allée des platanes. Cette coulée et les bois communaux (496,2 ha) s’inscrivent au maillage vert du territoire métropolitain.

Les lac du Vieux Pigeonnier, le lac Arc en Ciel, les bassins de l’Oustalet, le lac de la Paderne et le lac des Pêcheurs sont artificiels et ont pour vocation initiale d’être des ouvrages retenant les eaux pluviales, afin de lutter contre les inondations des réseaux pluviaux et du Touch. Seul le Lac des Pêcheurs ne remplit pas cette fonction. En revanche, tous sans exception, ont un dénominateur commun : l’agrément de tous. 

Les bois de la Paderne, bois de la Bergerie, bois de Pahin et bois de l’Alouf sont tous entretenus de façon à conserver un caractère naturel, en favorisant le développement d’essences locales. La sécurité des usagers et la pérennité du bois sont assurées par l’abattage des arbres morts ou sénescents, par la constitution de coupe-feux et par la protection du développement des pousses de jeunes plants. La gestion de ce bois se fait en collaboration avec les services de l’ONF. 

Par ailleurs, le bois de la Paderne est aménagé pour recevoir du public.

Ce site bien connu, très apprécié des Tournefeuillais et des Toulousains, est localisé sur la commune de Tournefeuille et est géré par Toulouse Métropole. Il propose de nombreuses activités sportives et ludiques. 

Construits sur une surface de 2 hectares, les jardins familiaux concilient préservation de l’environnement et vie en société. Ils sont gérés par une association .

La Ville de Tournefeuille compte à présent 2 jardins familiaux, l'un derrière le Phare, l'autre chemin du Prat.

La Nature en ville


Tournefeuille en quelques chiffres clés

300 ha d'espaces verts et jardins publics

250 ha Base de loisirs de la Ramée

170 km de voirie

110 km de cheminements piétons et cyclables


Une ville dynamique, familiale et culturelle

Sur le plan économique, Tournefeuille se situe à proximité de bassins d’emplois très importants (Colomiers – Toulouse) avec une zone d’activité économique de 40 hectares. Mais outre cette dimension économique qui participe à l’attractivité du territoire, la Ville de Tournefeuille s’attache à répondre aux besoins des Tournefeuillais, et notamment des familles. La Ville développe en effet des actions en faveur du bien-être des familles en proposant un accompagnement à la parentalité, en offrant son soutien aux enfants en difficultés et aussi en organisant tout au long de l'année des activités sur l'espace public ou au sein des structures municipales.

De nombreuses aires de jeu publiques pour les familles

Tournefeuille apporte une attention particulière au bien-être des grands mais aussi des petits. Elle a donc pris soin de leur proposer des aires de jeux, souvent inscrites dans de très beaux sites naturels ou aménagés.

Attentive à la santé des plus jeunes, la Ville de Tournefeuille renouvelle ses aires de jeux vétustes. En 2023, les aires de jeux des Blés, du Domaine et de la Marne ont ainsi été remplacées par des neuves :

  • Aire de jeux des Blés. Coût des travaux : 16 500 € TTC
  • Aire de jeux du Domaine. Coût des travaux : 20 000 €  TTC
  • Aire de jeux de la Marne. Coût des travaux : 16 500 € TTC

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Et une programmation culturelle éclectique pour tous

Soucieuse de faciliter l'accès à la culture au plus grand nombre, Tournefeuille, qui s'est, progressivement mais assurément, imposée comme une ville culturelle, travaille toute l'année à l'élaboration d'une programmation de spectacles de qualité. La Ville souhaite également poursuivre son engagement en faveur de la culture pour tous en dispensant autant que possible toutes les formes d'arts dans les écoles ou au sein de 'École d'Enseignements Artistiques.

Retrouvez la programmation culturelle dans l'agenda culturel de la Ville.


Un peu d'Histoire

L’histoire véritable de Tournefeuille bourg ne commence vraiment qu’à la fin du Moyen-Âge. C'est alors une seigneurie et, en même temps, l’annexe de la paroisse Saint-Nicolas de Toulouse depuis 1503. La seigneurie, élevée par Louis XIV au rang de marquisat, appartient longtemps à la famille de Caulet, membre de la noblesse parlementaire toulousaine. Cela n’empêche pas les habitants d’avoir leur propre organisation avec des " consuls " à leur tête. 

L’habitat se structurait autour de 2 pôles : 

  • Le château, datant de l’époque de Louis XIII - actuelle Mairie
  • L’Église, à Saint-Pierre 

En 1770, la construction de la nouvelle église avec son clocher mur caractéristique entraînait peu à peu le développement du centre actuel de la commune. Tournefeuille prend dès lors la forme d’un village rue qui s’allonge le long de l’actuelle rue Gaston Doumergue.  C’est là que Gaston Doumergue se retire en 1931 après avoir été Président de la République et avant d’être rappelé comme Président du Conseil en 1934.

Au cours du siècle dernier, la population de Tournefeuille stagne aux alentours de 700 à 800 habitants et n'atteint le millier de personnes qu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Le village s'est alors allongé en direction de Toulouse.  Les années 1960 marquèrent le début d'un développement de cette commune de la proche banlieue ouest de la métropole toulousaine. La réalisation au début des années 1970 de l’actuel boulevard Vincent Auriol, à l’initiative de Bernard Audigé, Maire de la commune, témoigne du démarrage démographique sur le secteur ouest toulousain. 

L'évolution de la population peut s'évaluer par quelques dates repères : 1962 : 2200 habitants ; 1975 : 5300 ; 1985 : 10 000 habitants ; 1990 : 16 600 habitants ; 1999 : 22 700 habitants.

Aujourd'hui, avec 28 500 habitants, Tournefeuille s'est hissée troisième ville du département de la Haute-Garonne tout en conservant, par la qualité de son cadre, son image de cité résidentielle où il fait bon vivre. 

Les sires de Caulet, anciens seigneurs du lieu et dont l’écu figure au fronton de la mairie, bien qu’ils aient été "Marquis de Tournefeuille" par la grâce de Louis XIV, préférèrent le titre de "Marquis de Gramont" et ne portèrent donc jamais, à titre principal, le nom de notre ville. 

Il a donc fallu imaginer des armes originales. Le projet ci-dessus a été retenu par le Conseil municipal à une date relativement récente. Il respecte scrupuleusement les règles héraldiques, éventuellement accompagné de la devise " Tostems a l’endavant ", qui signifie : Tous en avant en languedocien.  

L’écu est tranché, cette partition étant la plus honorable et la plus esthétique. 

Azur aux deux clés d’or en sautoir : l’origine de Tournefeuille est au lieu-dit "Saint-Pierre", rappelé par ce meuble.  

L’or, symbole de noblesse, charge l’azur (bleu), émail lié à la loyauté, la fidélité. Tournefeuille reste fidèle à ses origines dont on a reconnu le caractère fort, ancien et vénérable.

Sinople à la chapelle muette d’argent : l’église actuelle a été le centre de cristallisation du nouveau Tournefeuille. Son esthétisme particulier l’a fait retenir pour donner un caractère extrêmement personnel aux armes de notre ville. Les cloches ont été omises (muettes) car leur symbolisme n’entre pas dans le cadre général voulu pour ces armes. L’argent (blanc) lié aux vertus de pureté, de franchise, charge le sinople (vert), symbole d’espérance, de liberté, de joie. 

Bande d’argent chargée des deux coquilles Saint-Jacques de pourpre : la bande est une figure noble, c’est l ‘écharpe blanche des chevaliers. Elle est donc de préférence en argent. Chargée des coquilles, elle rappelle le chemin de Compostelle dont Tournefeuille était un carrefour marqué par une "montjoie", monument malheureusement disparu aujourd’hui. Le pourpre est considéré comme un émail rare, de haute signification spirituelle. Il tire en outre sa couleur de certains coquillages. 

En cœur : au centre, c’est-à-dire au lieu le plus vénérable, l’écu du Languedoc, notre province, scelle l’union du tout dans la renaissance de l’esprit de région, et rappelle que Tournefeuille a toujours participé à l’Histoire de l’Occitanie. 

Nouvelle signature de la ville, le logo créé en 1996 ne fait pas disparaître le blason dont nous nous étions dotés, et que beaucoup connaissent fort bien. Toutefois, il symbolise le dynamisme, l’énergie et la volonté de la municipalité d’aller toujours de l’avant en affirmant son identité parmi les communes de l’agglomération toulousaine.

Ambassadeur du lieu, il signale et garantit l’origine du message et de son émetteur : la mairie. Roland Meyers, graphiste tournefeuillais qui est à l’origine de cette création, nous en explique le sens : « La feuille incluse dans le nom de la ville, a été choisie pour représenter les espaces verts, les innombrables jardins particuliers et les promenades … Cette feuille en forme de lance symbolise le dynamisme de la ville de Tournefeuille et son énergie à aller de l’avant. La position sur la gauche du carré indique sa situation géographique : l’ouest du Grand Toulouse. La lettre T, en surimpression, montre la volonté de la ville de participer activement aux travaux de la coopération intercommunale tout en gardant sa propre identité. La couleur verte symbolise la nature, la fraîcheur et le bien-vivre. Le jaune rappelle le soleil du midi. Combinées, ces deux couleurs s’harmonisent, symbolisant la vie ». 

Histoire d'une rencontre européenne…

Amies de cœur depuis 1989, Graus (petite commune espagnole située en Aragon) et Tournefeuille, multiplient chaque année les occasions de renforcer les liens d'amitié qui les unissent. Échanges culturels, scolaires, challenges sportifs ou simples visites en voisins, les rendez-vous sont nombreux et ne demandent qu'à se multiplier encore. Ce jumelage, comme tous ceux réalisés en Europe, vise avant tout une meilleure compréhension mutuelle et le développement d'échanges intercommunautaires.

La particularité de celui-ci, c'est la différence ou plutôt la complémentarité de ces deux communes.

Là où Tournefeuille affirme sa place de troisième ville du département, avec 28 500 habitants, et met en avant sa position dans un développement urbain riche en infrastructures modernes, Graus, petite commune rurale d'à peine 3 000 habitants dans l'année, affiche sa dynamique touristique avec quelques 10 000 résidents en été.

Lovée entre montagnes, vallées et canyons, la petite ville de Graus est bâtie sur la route de l'Art Roman. Églises, monastères, ermitages, sanctuaires, châteaux et ponts médiévaux laissent la part belle aux amoureux de vieilles pierres, tandis que les amateurs de sports extrêmes et de plein air trouvent là une palette d'activités considérable : voile, rafting, canyoning, ski en hiver, …

Mais l'activité essentielle de Graus et de sa population, tout au long de l'année, c'est la préparation des grandes fêtes de septembre. Elles sont d'ailleurs classées d' "Intérêt Touristique National ". Symboles de ce monde rural pétri de traditions, les fêtes de Graus rassemblent tous ses habitants, tous les quartiers, toutes générations confondues.

Pendant une semaine, processions, danses, musiques et folklore débridé envahissent les rues pour le plus grand bonheur des touristes et amis de passage. Alors, si vous passez les Pyrénées par les tunnels de Viella ou de Bielsa, en descendant vers Saragosse, vous trouverez sur votre route la direction de Graus. Prenez-là, vous y serez assurément bien accueilli !